Pour réduire une importante partie de leur impôt sur le revenu, bon nombre de contribuables se tournent vers le dispositif Girardin industriel. Celui-ci est plus ou moins méconnu et pourtant, la rentabilité est particulièrement intéressante grâce à la réduction fiscale qui est immédiate et qui est de 125% du montant investi. Vous pouvez collecter toutes les informations sur la défiscalisation avec un expert : le groupe Profina.
Dans cet article, nous vous éclairons sur le fonctionnement de la société de portage à laquelle vous adhérez obligatoirement en en devenant associé. Pour rappel, ce dispositif est destiné aux contribuables fiscalement résidents en France et fonctionne en outremer.
La société de portage est une société en nom collectif (SNC) qui endosse plusieurs missions. Elle recueille votre apport en fonds propres pour le destiner à l’acquisition d’un matériel industriel. Cet apport est d’environ 35% à 40% du montant total de l’acquisition.
Pour compléter les fonds requis, la SNC débloque un financement auprès d’un établissement de crédit et ce, à hauteur de 60%. Il s’agit alors d’un prêt sans recours. Le remboursement se fait à partir des loyers découlant de la mise en location du matériel.
Notons que celui-ci est affecté au fonctionnement d’une entreprise en outremer, laquelle exerce dans des secteurs plus ou moins en difficulté sur le plan économique. Cette dernière le loue alors pendant 5 ans, suivant un contrat dont les clauses seront favorables à son exploitation, avant de l’acquérir à l’issue de cette période pour en devenir sa pleine propriété. Ce, au prix de 1 euro symbolique.
Cette entreprise locataire devient, elle aussi, associée de la SNC car elle y verse les loyers de la location du matériel. Tout ce montage s’éteint ensuite au bout des 5 ans d’engagement, tandis que la SNC est liquidée.